d'oiseaux communs spécialistes entre 1989 et 2021.
Ce chiffre représente une moyenne des changements de population pour 73 espèces d'oiseaux observées chaque année selon une méthode standardisée. Ces inventaires visent des oiseaux nicheurs généralistes et spécialistes des milieux agricoles, forestiers et bâtis en métropole. Les zones d’écoute couvrent une large étendue du territoire prévu dans le protocole de Suivi temporel des oiseaux communs par échantillonnage ponctuel simple (STOC-EPS).
asséchés entre mai et septembre 2022 en France métropolitaine.
L’étiage 2022 est le plus sec enregistré depuis 2012 (premier suivi de l’Observatoire national des étiages – Onde) et se poursuit encore sur certains secteurs.
Depuis 10 ans les sécheresses sont de plus en plus longues, intenses et récurrentes. Tous les milieux naturels et toutes les espèces sont impactés par le manque d’eau. Les conséquences sont nombreuses : fragmentation des milieux, impacts sur la reproduction (pour le brochet par exemple).
des espèces de papillons de jour n’ont pas été revues depuis 20 ans dans au moins un département qu’elles occupaient.
espèces exotiques envahissantes par département de France métropolitaine tous les 10 ans.
c'est l'augmentation du volume des bois morts et très gros arbres des Grandes régions écologiques (GRECO) entre les périodes 2008-2012 et 2013-2017.
espèces ne sont présentes qu'en France (métropole et Outre-mer).
du territoire métropolitain est exposé à un niveau élevé de pollution lumineuse.
des 14 espèces de mammifères de milieux humides et aquatiques sont menacées en métropole.
des sites humides emblématiques évalués avaient à la fois leurs espèces de faune et de flore protégées en bon ou très bon état en 2020.
Le 22 juillet 1960, la France se dotait de la loi n° 60-708 relative à la création de parcs nationaux.
Un espace protégé (ou aire protégée) est un espace géographique clairement défini et géré afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés.
7% des surfaces protégées dans le monde sont en France
↪ 3 400 160 km² de surfaces marines protégées
↪ 200 710 km² de surfaces terrestres protégées
En métropole comme dans les Outre-mer, plusieurs dispositifs protègent ces espaces avec différents niveaux de protection, d’intégration des activités socio-économiques et différents modes d’action :
L’office français de la biodiversité (OFB) est gestionnaire ou co-gestionnaire de certaines aires protégées. Il apporte son appui technique aux réseaux de gestionnaires d’aires protégées et contribue également aux stratégies nationales en lien avec les espaces protégés.
Indicateur Métropole Indicateur Outre-mer Aires marines protégées
Le 22 avril, c'est le Jour de la Terre !
L’occasion de se rappeler que la biodiversité est l'affaire de tous !
En 2019, 32% de la population française considère que la disparition de certaines espèces végétales ou animales fait partie des deux problèmes liés à la dégradation de l'environnement les plus préoccupants avec le réchauffement de la planète.
S'intéresser à la biodiversité, c'est chercher à mieux comprendre les liens et les interactions qui existent dans le monde vivant.
Adapter nos modes de vie à la préservation des milieux qui abritent des centaines d'espèces ou encore consommer différemment pour mieux protéger la nature qui nous entoure, sont autant de gestes du quotidien qui apportent leur pierre à ce grand édifice.
La coopération à un programme de sciences participatives permet aussi à tous les citoyens de devenir acteur de la préservation de la biodiversité.
Les espèces exotiques envahissantes (#EEE) sont des espèces animales ou végétales, introduites volontairement ou non par l’Homme, en dehors de la zone géographique où ces espèces sont naturellement présentes.
Leur implantation et leur propagation peuvent générer des déséquilibres écologiques irréversibles avec parfois de lourdes conséquences sur les activités économiques ou la santé humaine.
En France, la Stratégie nationale relative aux #EEE, publiée en 2017, propose un cadre pour assurer la mise en œuvre de la réglementation européenne et répondre à nos engagements internationaux.
L'OFB est l'un des membres du comité de pilotage de cette stratégie et un acteur majeur dans la mise en place d'une gestion concertée, pratique et efficace des ces espèces.
Pour accompagner l’ensemble des acteurs ? concernés dans leurs réponses face à ce phénomène, le Comité français de l'UICN et l’OFB ont déployé un centre de ressources sur les EEE.
Son objectif principal est d’améliorer l’efficacité des démarches de prévention et de gestion des invasions biologiques et d’accompagner les politiques nationales sur le sujet.
Le 21 mars, c'est la Journée internationale des forêts !
La forêt couvre 85% des Outre-mer et 31% de la métropole.
La forêt est un milieu riche qui abrite une biodiversité importante dont les bénéfices sont innombrables : décomposition de la matière organique, structuration du sol, alimentation de la faune sauvage, dispersion des graines...
Une forêt est plus favorable à la biodiversité si elle abrite du bois mort et de très gros arbres, 1/4 des espèces forestières en dépendent : habitat d'oiseaux, abri de petits mammifères, lieu de développement d'insectes saproxyliques (décomposeurs du bois) et de champignons.
Pour mieux sauvegarder la biodiversité forestière il est donc nécessaire d'adapter la gestion forestière aux exigences de chaque type d'habitat et de conserver des espaces en libre évolution.
Ainsi l'OFB et l'@ONF vont renouveler leur partenariat afin de conjuguer leurs efforts et leurs compétences au service de la protection et de la reconquête de la biodiversité.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) vient de mettre à jour sa Liste rouge des espèces menacées.
La France est le 6ème pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées : 1 606 espèces menacées au niveau mondial sont présentes sur son territoire, en métropole et en outre-mer.
Quelques chiffres des espèces menacées de disparition en France métropolitaine : 14% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 32% des oiseaux nicheurs, 19% des poissons d’eau douce, 28% des crustacés d’eau douce, 15% des espèces d’orchidées…
En Outre-mer, plus d’un tiers des espèces d’oiseaux de La Réunion sont menacées ou ont déjà disparu de l’île, et un tiers des oiseaux nicheurs en Guadeloupe.
Pour inverser la tendance et préserver la biodiversité, certaines espèces bénéficient d’un statut de protection légale. Il est donc interdit de les chasser, de les cueillir, de les détruire ou de les déplacer à tous les stades de leur développement.
L’Office français de la biodiversité pilote, coordonne ou participe à plusieurs programmes et plans nationaux d’actions en faveur de leur protection comme les tortues marines en Guyane, le saumon, le loup, l’ours brun, le vison d’Europe, le Balbuzard pêcheur et le Pygargue à queue blanche... et des unités sont dédiées à leur préservation.